Elections municipales : Prime aux sortants et stabilité. Pas de gros bouleversements en vue dans les grandes municipalités (Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Lille).
L’ancien maire de Paris Bertrand Delanoe entre au gouvernement ou est chargé d’une mission importante, à l’éducation nationale ou dans un ministère lié à la formation des jeunes.
François Hollande riposte et adopte une posture nouvelle. Les sondages remontent très légèrement en fin d’année, mais son côté adolescent et immature continue de le plomber.
François Hollande continue son quinquennat et se présente même pour sa réélection. Il ne quitte pas le pouvoir dans les 5 ans qui viennent. Il arrive à constituer le seul élément stable d’un paysage mouvant. Nouveaux voyages à l’étranger.
Les grands leaders occidentaux sont tous malmenés dans leurs pays respectifs.
Barack Obama connaît une année pire que 2013, avec une succession de revers. Un nouvel homme politique émerge aux Etats-Unis, je pense dans le parti opposé à Obama.
David Cameron, Premier ministre du Royaume-Uni, ne peut plus diriger son pays et perd les élections.
Angela Merkel, chancelière d’Allemagne, rencontre enfin quelqu’un de plus fort qu’elle et devient subitement démodée.
Le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, perd les élections en 2014 ou 2015.
Mairie de Paris :
la campagne s’emballe médiatiquement, les sondages seront favorables à l’une puis à l’autre des candidates. La candidate UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, arrive à calmer le jeu avec les dissidents qui se présentent. On sera à deux ou trois arrondissements près, mais la candidate socialiste, Anne Hidalgo, gagne quand même, sur le fil du rasoir.
Je vois Valérie Trierweiler rester au palais présidentiel. Le président semble lui devoir quelque chose, et elle choisit de continuer de le conseiller et même de l’accompagner. On sauve les apparences.
Manuel Valls ne devient pas premier ministre. Il reste ministre de l’intérieur pendant tout le quinquennat.
Il y a de fortes pressions à l’UMP pour empêcher l’éclatement.
Nicolas Sarkozy continue d’être omniprésent dans l’actualité (actualité people, actualité judiciaire, actualité politique), mais le grand retour n’a pas lieu, à cause de pressions et d’oppositions cachées.
Le mariage Bayrou-Borloo ne tient pas, et l’un des deux revient vers Monsieur Hollande. Position intenable, négociations souterraines, manque d’espace politique où qu’il se trouve. Monsieur Hollande sera reconnaissant enfin.
Comme toujours, j’espère me tromper, car c’est tellement plus intéressant !