IBien que visionné plus de 30 millions de fois en moins d'une semaine, le dernier clip de Katy Perry ne fait pas l'unanimité. Et ce n'est pas parce qu'il est flashy, kitsch diront certains. La pop star, à peine remise de son baiser enflammé avec Miley Cyrus, créé cette fois-ci une vraie polémique : pour une poignée d'images, la chanteuse est accusée par de nombreux musulmans de blasphème envers l'islam.
Mercredi soir, une pétition demandant le retrait du clip de YouTube avait réuni plus de 60 000 signataires.
Dans la vidéo de «Dark Horse», un détail presque imperceptible a choqué ces croyants. Apparaissant sous les traits de Cléopâtre, la belle reçoit des offrandes de la part de ses prétendants. L'un d'entre eux porte un pendentif sur lequel est inscrit «Allah» en arabe. Comme les autres hommes amourachés de la reine, il termine en cendre. C'est précisément la destruction d'un bijou représentant le dieu de l'islam qui vaut à Katy Perry les accusations de blasphème.
L'image qui a provoqué l'ire des signataires de la pétition.
A sa façon, la chanteuse américaine n'est pourtant pas dénuée de foi. Dans l'édition de février du magazine américain «GQ», cette fille de pasteur avait fait une confession étonnante sur son enfance : «Une nuit je me suis allongée sur le dos, j'ai regardé mes pieds et j'ai prié Dieu. J'ai dit : «Dieu, pourrais-tu me doter de seins si gros que je ne vois pas mes pieds quand je m'allonge ?» A 11 ans, Dieu a exaucé ma prière !» Pas sûr que cela suffise à calmer ses détracteurs.